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NS : Qu'est ce qui change au 1er janvier 2020 ?

Mention NS : Qu'est ce qui change au 1er janvier 2020 ?

Attention cet article est volontairement polémique, en décrivant la situation telle qu’elle est dans son ressenti, et non telle qu’elle devrait être. (Les impertinences sur l'interprétation des textes et les motivations des professionnels de santé n'engagent que leur auteur)

La réglementation ?

- Avant le 1er janvier elle disait précisément :

  • Un patient est TOUJOURS EN DROIT de réclamer le PRINCEPS au lieu du générique (en clair c'est le patient qui décide et NON LE MÉDECIN+++)
  • Le pharmacien ne peut lui refuser

EN CONTREPARTIE : (car il y avait 2 conditions)

  1. Le patient doit en accepter le Tarif (car le princeps est PARFOIS plus cher)
  2. Le patient doit en accepter le mode remboursement
    • En clair : il perd son 1/3 payant
      • Il doit donc avancer l'argent au pharmacien
      • Et se faire rembourser ensuite de façon classique au prix du médicament prescrit (c’était avant)

Que disaient les Pharmaciens ?

  • "Si vous exigez un PRINCEPS : vous ne serez pas remboursés !!!  fin de la discussion
    • Sauf si votre médecin mentionne à la main  "Non substituable"

Ce qui est une double aberration, car c'est un double mensonge

  1. Le médicament est bien remboursé, mais il faut avancer
  2. La mention"NS" n'a jamais eu aucun support réglementaire tangible !!!

Voila qui est maintenant officiellement corrigé :

  • La mention NS est définitivement obsolète ...

Pourquoi les pharmaciens disent des contre vérités ?

  • Parce que pour avoir des prix et des ristournes avec leur fournisseurs, les pharmaciens, sont "incités" à leur signer des contrats d'exclusivité : Chaque pharmacie a le plus souvent UN SEUL GENERIQUEUR

Exemples :

  1. Si vous signez avec nous => nous vous livrons gratuitement le contingent "PILULES"
  2. Si vous commandez 2 Wagons => nous vous livrons le 3° à moitié prix

Quand on réalise que son Pharmacien a 3 Wagons de génériques "UNTEL" dans son garage, on comprend mieux pourquoi il tient tant les écouler.

Dans les faits : ce n'est pas le plus souvent "Un générique" qu'on prescrit, mais "LEUR" générique (et il y a souvent plus de différences entre 2 génériques qu'entre le Princeps et son Générique officiel)

Pourquoi nous avons toujours refusé de rentrer dans la "combine" du NS ?

  • Parce que la qualité du médicament n'est (globalement) pas de la responsabilité du prescripteur, mais uniquement de l'apothicaire
  • Sauf 3 exceptions (discutables) dûment argumentées par une liste exhaustive disponible sur le site AMELI à préciser sur l'ordonnance
    1. Marge thérapeutique
    2. Enfants
    3. Excipient

Qu'est ce qui change au 1er Janvier 2020 ?

https://www.ameli.fr/medecin/actualites/mention-non-substituable-des-changements-au-1er-janvier-2020

  • Le cadre de la Non substitution est défini, mais comme il est flou (il peut dont être contourné facilement par les Filous du Flou)
  • Et comme on n'a pas 3 heures à discuter avec chaque patient, on dit comme les pharmaciens ce qui nous arrange "NS n'existe plus" pour les exceptions voir avec le Pharmacien - fin de la discussion)

Comme il n'y a aucun secret médical protégé par les nouvelles Mentions MTE, EFG et CIF, (puisque tout le monde peut trouver leur signification sur le site AMELI) on écrit clairement "Allergie au polyphénol" derrière la ligne "Flagyl"

On retient :

  • Avec Mention "NS = Allergie au Polyphénol" alias CIF
  1. Le patient n'avance pas
  2. Il est remboursé au MAX sécu
  • Sans mention :
  1. Le patient avance
  2. Il envoie sa feuille
  3. Il est moins remboursé

Certes :

On ne nous dit pas tout sur les génériques, (Anne Roumanoff) mais implicitement on le devine quand on lit les exceptions à cette règle !

  1. Dose pondérale pifométrique
  2. Excipient douteux
  3. Pour le dosage Pédiatrique nous avouons notre perplexité : Si la forme Pédiatrique alternative n'existe pas, c'est par définition qu'il n'y a pas de générique, non ?

L’ordonnance médicale est elle obligatoire pour prescrire une rééducation périnéale du post partum ?

de-dialogue-question-icone-7210-128Faut il faire une prescription (ordonnance) pour la SF en vue de rééducation du périnée ?

(Dr FDL)

 

 

tux_jugeLa sage-femme peut effectuer la rééducation périnéo-sphincterienne en cas de troubles consécutifs à un accouchement (Article R.4127 du code de la santé publique, JO du 18 octobre 2006.)

Elle est donc habilitée à réaliser la rééducation uro-gynécologique sans limite d’âge,

Mais :

  • pas chez les nullipares,
  • ni chez les hommes.
  • Dans le cadre du post-partum (90 jours), la prescription peut être effectuée par un médecin ou par une sage-femme.
  • La sage-femme peut réaliser la rééducation périnéo sphinctérienne en cas de troubles consécutifs à un accouchement auprès des femmes qui, des mois voire des années après leur parturition, sont atteintes de troubles périnéo-sphinctériens, et dans ce cas, sur prescription d’un médecin

http://cnsf.asso.fr/rubrique03/guide_reeducation_pp/files/assets/basic-html/page7.html

En clair:

L'intervention de la sage femme sur un périnée n'est pas autorisée
  1. ni chez l’homme
  2. ni chez la femme sans enfant
  3. ni au décours d’une première grossesse (puisque la primigeste ne devient primipare qu’après avoir accouché (on chipote…)
L'indication est bien précisée 'en cas de trouble'
  • la prescription n’est donc pas justifiable
    1. avant l’accouchement,
    2. ou à titre “systématique”

L'auto prescription par la sage femme elle même est donc possible jusqu'à 90 jours de post-partum.

Pour répondre à la question posée
L’ordonnance médicale n’est requise qu’à partir du 91° jour des suites de couches
  • Il n’y a donc pas lieu de faire une ordonnance à une sage femme qui aurait commencé la rééducation avant la consultation médicale du post partum, ou qui va la réaliser dans les 3 mois qui suivent l’accouchement.
  • La loi interdit par d’ailleurs d’antidater une ordonnance pour des soins débutés avant la consultation