Code Barres - Le maillon faible

 La lecture attentive de ces 2 articles à la section "impression" nous avait déjà mis la puce à l’oreille. (surtout pour le fameux code 128) qui est un des plus complexes.

1. Guide DataLogic

1. L’impression des code barres (codeodis)

PROTOCOLE D’ETUDE

 Le protocole de test est fondé sur 3 séries de tests :

1. La Lecture virtuelle par un simulateur de Douchette

1. La Lecture in fine du Code Barres Imprimé par une Imprimante LASER standard de cabinet à la douchette SoluCode-85

1. La Lecture du Code Barres affiché à l’écran avec la même douchette

 Le Code Barre médical est généré avec le programme BarMéd

• Test Numérique et alphabétique

• Test d’une image enregistrée par le programme au format BitMap

• Test à l’écran d’un code barres copié dans le WordPad réglé sur la police Code 128 de GranZébu à différentes tailles, (code également généré par BarMéd et comparé au code original du programme Code 128 de GranZébu

 Une étude préalable montre que l’ensemble de ces tests donnent des résultats strictement équivalents

 Est donc sélectionné le test le plus simple à mettre en œuvre et le plus respectueux de l’environnement :

1. Test à l’écran à la douchette

1. Police 128 dans WordPad d’un code barres textuel généré par BarMéd

 Test que chacun peut reproduire chez lui à partir du document fourni

 Le principe de reproductibilité étant le premier des principes de toutes expérimentation scientifique

 L’écran utilisé est un écran Plat LCD Nec de 22 pouces)

La Feuille de Test 1

Feuille de Test 1

Fontes de 10 à 100

 Présente 10 lignes avec 10 codes barres

• La 1ère ligne représente une Hauteur de 10 picas

• La seconde de 20, etc de 10 en 10

• Jusqu’à 100

 Chaque ligne est testée à l’écran avec la douchette

• Le clavier doit être réglé en Mode Verrouillage Numérique, car le chiffre à lire est 561021510

• Le Scanning Contrôle (voir page 15 du manuel solucode) est réglé sur "Trigger Pressed"

• • La lecture commence quand le bouton est appuyé et s’arrête quand on le relâche)

• • Ce qui évite qu’un code soit lu au moment ou l’on déplace la douchette, alors qu’on ne sait pas précisément la ligne qui a été flashée.)

• Un BIP unique et court retentit dès que le code est lu et validé

 NB :

• Plus la ligne est longue, et plus la douchette doit être éloignée de l’écran(exemple 100)

• On remarque (cf cahier des charges) que les marges de début et de fin font partie intégrante du code+++, et s’allongent également quand la taille de la fonte s’allonge (ce qui est logique).

• Seuls 50 à 90 sont lus à 100% par un simple appui sur le bouton

La Feuille de Test 2

Test 2

Police de 40 à 49

 Présente 10 lignes avec 10 codes barres

• La 1ère ligne représente une Hauteur de 40 picas

• La seconde de 41, etc de 1 en 1

• Jusqu’à 49

 Nb :

• Bizarrement la Taille de 45 pica ne passe pas ???, alors que 44 et 46 sont reconnues à 100%

• La notation+- signifie que le code est acquis,mais de façon très aléatoire (plusieurs tentatives ou appui long ou modification de la distance de lecture)

CONCLUSIONS

 Il semble illusoire de prétendre imprimer un code 128 de moins de 40 picas de caractères

 44 picas correspondent à la plus petite taille lue à 100% par un lecteur CCD à 100 balayages par seconde (matériel basique de qualité à 50 euros)

 Ce qui correspond à une vignette de 1,5 cm de hauteur environ, sur 45 mm de large pour un code ADELI

 Cette lecture se fait sans souci jusqu’à plus de 90 (soit +-3 cm sur 8)

 Ce qui fait une taille quand même assez conséquente sur une ordonnance !

REMARQUES

 On ne peut que se poser des questions sur la lisibilité de certains codes barres imprimés avec des toutes petites fontes par des techniques classiques de nos administrations

 Ces fontes extrêmes (comme sur les tranches des boites de médicaments) étant habituellement gravées par des imprimantes industrielles nécessitant la précision de la photo-composition

• Ce que n’apporte ni le Laser et encore moins le Jet d’encre...