Taylor est avec Martin et Gibson, l'une des plus grandes marques de guitares américaines dont les fleurons atteignent plusieurs milliers de dollars,
J'avais été conquis par la sonorité de la Baby Taylor, guitare démontable dite de voyage (Travel Guitar) de petite taille pour les tout petits budgets, mais d'une jouabilité et d'une sonorité exceptionnelle.
La GS Mini, est la taille au dessus (GS = Grande Symphonie), petite guitare au prix abordable, mais au son fantastique, avec des basses exceptionnelles, une sonorité homogène, avec toutefois une petite faiblesse dans les aigües. (On ne peut prétendre avec une guitare à 400 euros au son d'une guitare à 4000 )
J'ai la version Mahogani (Acajou) présentée sur la photo (Bob Taylor choisit ses essences rares lui mêmes pour toutes ses guitares)
La Taylor est livrée d'origine avec des cordes haut de gamme "Elixir", qui sont des cordes en acier gainé, d'une stabilité assez fabuleuse, et donc la sonorité spéciale (entre le métal et le nylon) suscite de nombreuses polémiques. (On adore ou on déteste)
On peut la jouer façon Brassens (tout en barrés), ou mieux façon Picking-Bluegrass,
puisque la progression des accords est assez classique
Do Fa Sol …en majeur
Do Mi mineur (ou La mineur) Fa Sol 7 en mineur
On l’a trouve sur le Net en Fa ou en Ré, (Je l’ai transposée en Do qui est une gamme plus accessible pour les débutants – j’ai découvert un accord en Mi Bémol que je n’avais pas rencontré depuis 30 ans)
B7 - Em
Viens-t’en dans ma maison".
Alors le p’tit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon coeur
Y avait une chanson.
E-E7-A-A7
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié;
F#-F#7-B-B7
Ma vie de désoeuvré, j’avais dégoût d’la r’commencer,
E-E7-A-A7
Quand il pleuvait dehors ou qu’mes amis m’faisaient des peines,
F#-F#7-B7-Em
J’prenais mon p’tit bonheur et j’lui disais: “C’est toi ma reine”.
Mon bonheur a fleuri,
Il a fait des bourgeons.
C’était le paradis,
Ça s’voyait sur mon front.
Or un matin joli
Que j’sifflais ce refrain,
Mon bonheur est parti
Sans me donner la main.
J’eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes,
Lui montrer le grand trou qu’il me faisait au fond du cœur,
Il s’en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine,
Comme s’il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure.
J’ai bien pensé mourir
De chagrin et d’ennui,
J’avais cessé de rire
C’était toujours la nuit.
Il me restait l’oubli,
Il me restait l’mépris,
Enfin que j’me suis dit:
"Il me reste la vie".
J’ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles,
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux.
Aujourd’hui quand je vois une fontaine ou une fille,
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux…(Bis).